Le Lézard ocellé mis à l'honneur par la cave coopérative de Cascastel-des-Corbières

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Suite à une étude menée en 2017 par l'association amie Ahpam, sur la distribution du Lézard ocellé dans les communes de l’aire d’adhésion de la cave « Les Maîtres vignerons de Cascastel », Ecodiv rejoint l'aventure afin d'évaluer avec l'Ahpam la représentativité de l’espèce dans différents types de cultures, mais aussi d’identifier un grand nombre d’individus afin d’essayer de suivre les populations dans le temps : pas moins de 35 viticulteurs ont signé une charte environnementale visant à la protection
du Lézard ocellé, sur plus de 400 hectares. Le recensement des individus est mené par photo-identification sur 3 secteurs (Cascastel, Saint-Jean-de-Barrou, Villesèque-des-Corbières), afin de constituer un état initial de la population. 30 individus sont localisés et 18 photographiés. Une exposition photo réalisée à partir des clichés est mise en place le 15 août.


Le sentier de découverte de Saint-Paulet

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Après la phase d'inventaires naturalistes, nous voici à travailler sur les textes des 5 premiers panneaux du futur sentier de 4 kilomètres, intitulé « De l'ombre à la lumière » car il relie le causse à la rigole de la Plaine. Un beau projet, tout près en plus ! L'iconographie sera assurée par un abondant stock d'images internes, et des croquis d'Enrico Cangini, de l'association L'Artemisia.


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Guide d'identification des œufs et des larves, de Jean Muratet et Claude Miaud

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L'ouvrage Les amphibiens de France : Guide d'identification des œufs et des larves, de Jean Muratet et Claude Miaud, a été réédité ! Les Amphibiens, pour la plupart inféodés au milieu aquatique pour leur reproduction, sont des vertébrés bien connus de la faune sauvage française. Ils sont sensibles à la fois à la qualité des milieux aquatiques et des milieux terrestres alentours. Alternant ainsi leur vie entre ces deux milieux, ils sont de bons indicateurs de la qualité de l’environnement. Mais les amphibiens adultes peuvent être difficiles à repérer ou n’être présents que brièvement dans les sites aquatiques. Par contre, leurs œufs et larves (ou têtards) sont souvent plus facilement observables, et restent dans l’eau pendant plus longtemps afin d’y accomplir leur développement jusqu’à la métamorphose.
Si les adultes sont aisément identifiables, ce n’est pas toujours le cas pour les phases aquatiques. Cet ouvrage a pour objectif de permettre l’identification des œufs, des larves et des têtards de la plupart des espèces de France métropolitaine grâce à des critères morphologiques simples et utilisables sur le terrain. La biologie de leur reproduction est minutieusement décrite et un exemple détaillé d’inventaire est donné pour éclairer le lecteur sur son déploiement.
Les textes et les clés de détermination de cette nouvelle édition ont été fortement remaniés grâce à la consultation de nombreux experts naturalistes amateurs et professionnels. Deux nouvelles espèces s’ajoutent à la liste taxonomique. Les illustrations ont été modernisées et la qualité des photographies améliorée grâce aux évolutions technologiques et à la mobilisation de nombreux photographes naturalistes qui nous ont fourni de nouvelles prises de vue.
Ce guide s’adresse aux scientifiques spécialistes ou non des Amphibiens, aux professionnels de l’aménagement et de l’environnement, aux naturalistes, aux enseignants et étudiants en sciences de la vie et au grand public intéressé par une meilleure connaissance des Amphibiens. Ouvrage disponible ici : https://www.quae.com/produit/1438/9782759226665/les-amphibiens-de-France

Plan Ecophyto : Des nichoirs à mésanges contre la Processionnaire du pin.

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Des nichoirs à mésanges contre la Processionnaire du pin ! La rigole de la plaine est menacée par une espèce dite « proliférante » : la Processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa). Cette situation est particulièrement prégnante sur le tronçon airouxois, infesté car présentant de nombreux secteurs bordés de résineux. Cette espèce initialement méditerranéenne est en pleine expansion, profitant sans doute du réchauffement climatique. Particulièrement doux, l'hiver 2015-2016 a de plus favorisé une explosion précoce et inédite de la Processionnaire. Or, parallèlement à son caractère toujours plus envahissant, aux dégâts qu'elle occasionne aux pins dont elle se nourrit et donc au paysage même de la rigole, cette dernière présente un réel danger pour les promeneurs et leurs animaux de compagnie : les poils urticants de la chenille provoquent allergies, troubles oculaires ou respiratoires, nécrose de la langue pour les chiens...
Cette menace est peu compatible avec le lieu de détente fréquenté et apprécié que constitue la rigole, classée au Patrimoine mondial de l'Unesco et empruntée par le GR 653 (un des itinéraires du sentier de Saint-Jacques-de-Compostelle).
Avec l'accord de Voies navigables de France et l'appui d'Ecodiv, la mairie d'Airoux a alors initié un programme d'installation de 30 nichoirs à mésanges (prédateurs avérés de la chenille processionnaire du pin) et de 20 pièges à phéromones (pour piéger les papillons mâles adultes de la Processionnaire du pin) le long de la rigole, plutôt que de recourir aux insecticides classiques de la famille des Benzoylurées et des Pyréthrinoïdes. Les nichoirs ont été décorés par les enfants de l'école de l'Auta.
Dans le cadre du plan Ecophyto, David Richin, médiateur scientifique de l'association Ecodiv, est ensuite intervenu sur 9 journées dans les écoles d'Airoux-Montferrand, de Saint-Paulet, des Cassès, de Souilhanels et de Soupex afin de présenter un diaporama, des exemples de nichoirs installés, des bocaux contenant des chrysalides et papillons adultes, ainsi que des figurines représentant les différentes mésanges que l'on peut croiser sur la rigole, et d'autres oiseaux prédateurs de la chenille processionnaire du pin. Son intervention s'est adaptée à l'âge des enfants, qui allait des très petites sections au CM2.
Les enseignantes ont bien sûr favorisé les échanges durant l'intervention... même si les enfants posaient beaucoup de questions d'eux-mêmes ! Ils ont également livré de nombreuses anecdotes sur leur « vécu » vis-à-vis de la chenille processionnaire. Un exemple savoureux : une petite fille répondant « grâce au wifi » à la question « à votre avis, comment les papillons mâles et femelles se reconnaissent-ils dans le noir ? ». Une réponse qui a d'ailleurs permis d'évoquer, de façon simplifiée bien sûr, l'écholocation (principe repris par le sonar) chez les chauves-souris...
Enfin, l'association Ecodiv a réalisé un court-métrage qui a notamment été transmis aux écoles concernées. Celui-ci montre comment des actions écoresponsables, basées sur la connaissance du cycle de vie de la Processionnaire du pin, peuvent être privilégiées pour lutter contre cette espèce.
Film : Un exemple de lutte alternative contre la chenille processionnaire du pin copier dans votre navigateur ce lien : https://www.dailymotion.com/embed/video/x5jrvzc
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